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« Pour travailler et comprendre le Judo, deux pratiques se présentent à nous : le Randori et le Kata. Et on ne peut négliger ni l’ une ni l’autre. II y a entre elles une profonde relation. La même que celle que nous trouvons entre la grammaire et la composition. La grammaire enseigne les règles, les fondements de l’écriture et du parler correct, c’est le kata. La composition ou l’exercice libre, c’est le randori. Pour bien faire le Randori, il faut bien connaître le Kata » (Ichiro Abe).

« Les katas sont l’éthique du judo. Dans ceux-ci se trouve l’ Esprit du judo sans lequel iI est impossible d’apercevoir le but »  disait Jigoro Kano.

Le kata est à la fois un ensemble de techniques fondamentales, un mode d’étude spécial et une forme d’entraînement rigoureusement codifiée, afin de transmettre de génération en génération la technique, l’esprit et les buts du judo. C’est l’outil philosophique et pédagogique choisi par le fondateur du Judo pour assurer la transmission de son art.

Une bonne maîtrise des katas veut dire une bonne maîtrise de son propre corps, une maîtrise du partenaire et une maîtrise de son déplacement, ils doivent être faits avec sincérité.

Les trois premiers katas mis en place par le fondateur, enseignent la technique de base du corps-à-corps en combat libre.

  • Nage-no-kata ou formes fondamentales de projections et de chutes,

  • Katame-no-kata ou formes fondamentales de contrôle de soi a été conçu par Jigoro Kano en liaison avec le Nage no kata sous le nom de Randori no Kata. Dans cet exercice, à la fin du Nage no kata, les partenaires se retrouvaient face à face et enchaînaient directement le Katame no Kata, sans se saluer de nouveau.

  • Kime-no-kata ou formes fondamentales de décision, ou bien shinken-no-kata, ou formes fondamentales de combat réel (atemi et kiai). C’est un kata de Ju Jitsu que Maitre Kano a voulu garder pour le judo.

Viennent ensuite le Ju-no-kata ou formes de la souplesse. Le Koshiki-no-kata se traduit par la façon d’exécuter les rites traditionnels formes antiques. Ce kata s’exécutait anciennement en armure de samouraï.

Référentiel des grades DAN (1 à 5) de la FFBJ ( à télécharger)

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